Sécurité
La Fondation VINCI Autoroutes publie les résultats de la 4e édition de son étude sur le partage de la route. Méconnaissance, inconscience ou toute puissance : il en ressort que les prises de risques envers les autres et envers soi-même sont légion !
Automobilistes, conducteurs de deux-roues, cyclistes, piétons… Quels que soient nos modes de déplacement, quelle attention portons-nous aux autres usagers de la route ? Dans quelle mesure respectons-nous les règles de partage de la route ? Est-ce que nos comportements sont influencés par les différents moyens de déplacement que nous utilisons ? Beaucoup de questions auxquelles tentent de répondre la Fondation VINCI Autoroutes à travers la 4e édition de son étude sur le partage de la route. Alors que le ministère des Transports a lancé une mission intitulée « Contre les violences, protéger tous les usagers de la route », cette enquête, réalisée par Ipsos, a été menée auprès de 12 413 Européens et 2413 Français. Quel enseignement principal en tirer ? La nécessité de sensibiliser toujours plus au respect d’autrui et aux règles du code de la route pour rendre possible une cohabitation plus harmonieuse.
Alors que les Français sont nombreux à craindre les comportements à risque des autres usagers de la route tout en contribuant souvent eux-mêmes à ce climat de tension, il est urgent de rappeler que le partage de la route et plus largement de l’espace public est l’affaire de chacun. Respecter les règles du code de la route, avoir conscience des conséquences de ses actes pour les autres et pour soi-même, résister à l’impulsivité et à l’individualisme, sont autant de moyens de préserver la sécurité de tous les usagers et des plus vulnérables en particulier.
Quel que soit le mode de déplacement, la cohabitation entre usagers est source d’anxiété et de tensions. La diversité des modes de déplacement et leur évolution dans un espace public contraint, la rend complexe et souvent conflictuelle. 97% des cyclistes redoutent ainsi les comportements à risque des autres, c’est aussi le cas pour 95% des automobilistes et 92% des conducteurs de deux-roues motorisés. Les piétons sont également très affectés par les prises de risques des autres usagers. Ils sont ainsi 93% à avoir peur qu’un automobiliste ne s’arrête pas pour les laisser passer alors qu’ils sont engagés sur un passage protégé. 80% déclarent par ailleurs avoir été frôlés sur un trottoir par un vélo, une trottinette ou un hoverboard. La peur de l’agressivité des conducteurs motorisés est aussi très largement répandue. Quant au sentiment de sécurité à vélo, il est en moyenne de 80% en Europe, mais seulement de 59% en France, alors qu’il culmine à 93% aux Pays-Bas !
Plusieurs règles du code de la route qui doivent participer à un partage de la route équilibré ne sont pas connues et peuvent créer des tensions lorsqu’elles ne sont pas comprises ou pas appliquées. 67% des conducteurs de deux-roues motorisés et 33% des automobilistes admettent par exemple s’arrêter dans les sas vélo pourtant exclusivement réservés aux cyclistes. Ces mêmes cyclistes sont par ailleurs 44% à passer au feu rouge alors qu’ils n’y sont pas autorisés par un panneau M12 (voir encadré). Autre exemple, 44% des conducteurs de deux-roues motorisés et 62% des cyclistes interrogés reconnaissent circuler sur les trottoirs, des espaces pourtant réservés aux piétons !
Découvrez l’intégralité de l’enquête IPSOS sur le partage de la route sur le site de la Fondation VINCI Autoroutes.
Positionnés en dessous d’un feu tricolore, ils autorisent les cyclistes à aller dans la ou les directions indiquées par les flèches, sans s’arrêter au feu rouge, mais en cédant le passage aux piétons et aux usagers de la voie sécante. Souvent méconnue, leur application par les cyclistes peut être assimilée par les autres usagers comme une infraction et une prise de risque ! Sans présence de ces panneaux, les cyclistes ne sont pas autorisés à passer au feu rouge.
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